LA CHAOUIA: LE GENOCIDE FRANCAIS DE1907/1908
في أفق الذكرى المئوية الأولى لإنتفاضة الدار البيضاء والشاوية 1907/2007 نوجه اهتمام قرائنا إلى ضرورة المشاركة في تخليد هذه المناسبة العظيمة
Récits,Documents et témoignages des lecteurs via internet
001./ Nous prions ici le grand historien et archéologue français-marocain Mr R.Letan de bien nous excuser de reprendre qlq bouquets de ses ecrits dans differents sites ..
"Il faudrait faire le détail des massacres coloniaux en particulier français pour un peu "rabaisser le caquet" des "bonnes consciences républicaines"
Pour ma part historien de la période du protectorat du Maroc, je peux citer( entre autres massacres souvent illustrés en cartes postales à cette époque) deux cas que j'ai plus spécialement étudiés.
La conquête du Maroc a véritablement commencé par une bonne année de bataille dans le triangle Casablanca, Settat et El Jadida (Province de la Chaouia). Le débarquement du mois d'Aout 1907 à Casablanca devait se faire par un accord entre le consulat de France et l'autorité locale c'était sans compter avec l'impatience des militaires qui à partir des croiseurs en rade bombardèrent la ville ou plus de 1500 habitants furent massacrés. Un an aprés le général D'Amade concluait la conquête de la Chaouia par une razzia des troupeaux de toute la région des M'Dakras (et surtout vers les Mzabes et les Aachaches) l'incendie des douars et le refoulement des populations dans un ravin (M'garto)où pendant une journée les canons de 75 les bombardèrent. Vers 17 heures, le général ordonna "Sonnez la retraite nous en avons assez tué pour aujourd'hui". On a parlé de 2000 victimes, mais comment le savoir?Le silence officiel a toujours occulté prudemment cette période de son histoire."
18-04-2005
002./......Alors? quel reconnaissance ces "Arabes" comme vous aimez les appeler doivent ils au colonisateur?
Mais il y a mieux. Est ce que dans ces temps de mea culpa les historiens officiels vont reconnaitren les massacres.
J'en connaut deux que j'ai particuliérement bien étudié. Le premier c'est le débarquement sous un faux prétexte des troupes françaises à Casablanca au mois d'Aout 1907. Deux croiseurs de bataille bombardentla petite ville pendant deux jours. On évalue le nombre de morts entre 1500 et 2000 sans qu'il y ait eu de combat ou de résistance.
Un journaliste de la revue "l5illustration" ecrit "On a réquisitionné les juifs ( Ceux qui étaient revenus parce que curieusement tous étaient partis avant le bombardement)pour ramasser à pleines cahrretées les cadavres qui empuantissaient nos rues"
Un an plus tard fin 1908 le glorieux général D'Amade termine sa conquête de la Chaouia par une offensive de masse sur la région des M'Dakras (et oulad M'hamed chez les Mzabs). Le capitaine Grasset son chef d'Etat major relate dans son carnet de route le processus de l'opération: Razzia de tous les troupeaux Incendie de tous les douars. Refoulement des populations dans un ravin. Bombardement au canon de 75. Et vers 17 heures le Brave général sortant sa montre de son gousset ordonne "Sonnez la retraite nous en avons assez tué pour aujourd'hui"
Et je ne cite pas tout ce qui s'est passé par la suite jusqu'à ce jour de mars 1934 ou deux colonnes faisant leur jonction à Tindouf on déclare officiellement que la conquête est termonée.
Alors quel bien les marocains ont ils retiré de la colonisation.Les routes qui traversent l'Atlas pour ls tourstes n'ataient encore que des piustes tracées par la légion Etrangére au moment de l'indépencance et si vous parlez des équipements sanitaires dites moi comment on a soigné les morts de faim de la grande famine de 1943.
Deux de mes ouvrages.
Le temps du mépris (la révolte des Aurés en 1916) 520 pages Prix 25 €
La conquête de la Chaouia 1907-1908 ( journal du capitaine Grasset)132 pâges 15€
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L'entrée de la France au Maroc
La signature de l’Acte d’Algésiras en 1906 a provoqué une levée de boucliers générale à travers le Maroc. Les élites lettrées de Fès comme les tribus toujours dissidentes du Tadla, des plaines de la Chaouia ou du sud berbère accueillirent ce traité comme une véritable déclaration de guerre à l’Islam et au Maroc en tant que nation.
Le lancement de la construction d’un modeste tronçon de chemin de fer à Casablanca, partant de la darse d’un port alors quasi inexistant vers la route de Rabat, allait mettre le feu aux poudres. La traversée du cimetière jouxtant le mausolée de Sidi Belyout enflamma les habitants de la Chaouia : une attaque se solda par la mort de sept ouvriers portugais et espagnols travaillant au chantier de la société Schneider. La France mit à profit l’incident pour faire intervenir sa marine de guerre déjà prête : des bombardements intenses précédèrent le débarquement des troupes dans une ville assiégée par les tribus, à moitié détruite par les obus et jonchée d’innombrables cadavres d’animaux et d’humains confondus.
Une large documentation atteste de la férocité de combats qui firent des victimes de part et d’autre. Montrer ces images, qui appartiennent désormais à l’histoire et sont dues pour l’essentiel à des photographes de l’armée française, ne suppose de notre part aucun a priori.
Nous n’avons aucune prétention à faire œuvre d’historien (ce n’est pas la vocation de MarocAntan). Ces images, comme celles plus exaltantes de la construction de ports ou de dispensaires dans des campagnes terriblement dépourvues, sont là pour écarter toute tentation manichéenne dans les jugements souvent très hâtifs ou passionnés, sur la présence française au Maroc.
Robert letan
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Des difficultés d'un écrivain français
Robert letan - Soixante trois ans au maroc suffisent ils à un français pour être reconnu marocain comme les autres ? Depuis 63 ans que je vis au maroc. Beaucoup s'exclament "mais vous êtes marocain!' Est-ce si vrai?
Je suis aussi un écrivain : romancier, historien, préhistorien. Ma quinzaine de titres se vendent bien, (A Marrakech à la librairie Chatr où d'ailleurs vous pouvez gratuitement trouver mon catalogue) .
Mais je suis un original, je ne fréquente pas les maisons d'edition parce qu'elles me boudent ( De toutes façon elles paient mal) La mode étant que pour écrire (ou décrire) marocain il ne faut pas être français.
Est ce une question de talent ? le succés de quelques uns de mes ouvrages, les félicitations que je reçois çà et là me prouverait que ce n'est pas le problème.
Alors depuis longtemps, c'est là mon originalité, je construit moi même mes livres de leur rédaction à l'impression, du texte sur mon ordinateur à la reliure.
Certes je vend peu Mais je vend bien et j'ai des lecteurs et des amis libraires satisfaits. De plus si je n'en retire pas un grand bénéfice je couvre tous mes frais. De temps à autre un journaliste viens voir ce vieil original, On lui 'offre des conférences surtout si elles sonte gratuites. Je suis apparu quatre fois à la TV nationale, et même un grand hebdomadaire comme "L'Express" veut bien me consacrer quatre pages.
Vous pensez que si je suis boudé par les marocaisn, les français compensent. Et bien non pas du tout. Les centres culturels français m'ignorent encore beaucoup plus que mes amis marocains. En fait j'ai un grand handicap: ma spécialité d'historien, c'est la conquête coloniale du Maroc et là tout le monde fait la grimace. C'est sans doute encore trop prés. et comme le dit une émission de télé franaise "On ne peut pas plaire à tout le monde" et surtout pas si on se mêle de ne pas abonder dans le sens de ce qui'il est politiquement correct d'enseigner, d'un côté comme de l'autre. Un exemple quand je relate ce qui s'est passé exactement au mois d'Aout 1907 les journaux français de l'époque évoquent "le massacre de Casablanca". Deux français, parmi huit autres sont tués dans une bagarre qui les oppose à des casablancais qui ont edifié un barrage de pierres sur la voie de chemein de fer qui traverse leur cimetière. Mais au "massacre de Casablanca" répond le vrai massacre d'environ 1500 Baidaouis par le bombardement de la ville par les navires de guerre français Toutes musulmanes ces victimes, une chance pour les autres croyances ils étaient tous partis en vacance d'Azemmour à Gibraltar.
Et ce brave général Lyautey qui a fait tellement de bien au Maroc ais je le droit de dire que sa conquête pacifique en "tache d'huile" a tout de même duré 34 ans dans des conditions, disons,: trés coloniales . Effectivement un historien peut être dérangeant. Mais volontiers iconoclaste j'aime déranger des français avec des vérités et des marocains avec d'autres. Par exemple comme dans mon ouvrage sur Azemmour et Mazagan où je révéle que tous les "machos" zemmouris s'étant enfui de leur ville par la porte de derrière, ce sont leurs filles, mères et épouses qui se sont si bien défendu qu'elles ont infligé au Portugal la plus humiliante défaite de leur histoire. Pas glorieux pour les Portugais mais encore moins pour messieurs les zemmouris. Cette histoire, mieux vaut se référer à Monsieur Goulven qui écrivait dans ce style "Soixante vieilles mauresques s'étant porté au secours de leurs combattants furent clouées, par les portugais sur les portes de la ville" J'ai suggéré à la municipalité de rendre hommage à ces "Vieilles mauresques" en rappelant leur souvenir sur Bab Kébir. Mais de quoi il se mêle ce Français?
Et puis il doit être raciste comme tous les fraçais,Lisez donc" le Pied noir" où "Pour une Princesse berbère" pour vous rendre compte.
Une autre fois je vous parlerais de mes aventures avec les services officiels d'archéologie du Maroc avec qui je suis en froid depuis quarante ans ce Français se même de prospecter le Sahara alors que nous formons des archéologues... qui ne vont pas plus loin que Volubilis.
Mais vous connaissez le proverbe "Nul n'est prophète en son pays" Hélas pour moi j'ai deux pays.....
Robert letan
Mercredi 18 Janvier 2006 - 00:00
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